Hijama de la jambe
La plupart des gens ont compris que la hijama (ventouse) est un traitement. Qu’il implique généralement l’élimination des déchets du corps, au cours duquel une petite quantité de sang est souvent extraite. Tout comme les analyses de sang et le don de sang, elle a un impact physiologique relatif sur le corps et ses systèmes. Contrairement à d’autres procédés d’analyse du sang, c’est cet effet profond qui en fait un traitement si efficace. Le jeûne, surtout pendant quelques heures, a également une influence distincte sur les fonctions corporelles.
Par conséquent, comprendre comment les deux affectent le corps est une connaissance cruciale pour quiconque envisage de combiner les deux. Les patients qui ont déjà subi une analyse de sang à jeun connaissent peut-être mieux les symptômes qui l’accompagnent. Comme par exemple :
- les vertiges
- la fatigue
- les maux de tête
et parfois même les nausées.
Le rôle du professionnel de santé
Lorsqu’ils vérifient des problèmes de santé tels que le diabète ou l’hypercholestérolémie, les médecins prescrivent souvent des tests sanguins à jeun à leurs patients. Le but est de mesurer la quantité de glucose, de lipides ou d’autres formes de graisse dans l’organisme. Pendant une certaine période, on conseille au patient d’éviter de manger et on l’encourage à boire beaucoup d’eau jusqu’à ce qu’un phlébotomiste lui prélève la quantité de sang souhaitée.
Les praticiens de la Hijama (ventouse) en ont déduit que le fait de manger avant de se faire retirer du sang peut influencer sur plusieurs niveaux :
- glucose
- lipides
- fer
et d’autres nutriments digérés dans les vaisseaux sanguins et interférer de manière significative avec l’état du sang d’un patient. Si cela peut invalider les résultats des analyses de sang, on peut supposer que les aliments digérés obstruent également le flux de toxines ou d’agents pathogènes dans le corps. Cela rend plus difficile leur sortie par de petites éraflures dans la peau.
Les préconisations
Nous demandons aux patients d’éviter de manger environ trois heures avant leur traitement de Hijama. Cela pour une deuxième raison. Le corps humain augmente le flux sanguin vers son système digestif par l’intermédiaire de l’artère mésentérique supérieure pour aider à décomposer les aliments ingérés; ce qui permet de réduire la quantité de sang transportée vers les autres tissus corporels. Lorsqu’il est privé de nourriture, le corps devient capable de rediriger le sang de son tube digestif vers d’autres structures cellulaires; en particulier les zones qui ont besoin d’être réparées. Le jeûne permet également de déplacer les dépôts de cholestérol qui tapissent les parois des vaisseaux sanguins. Cela permet d’en éliminer l’excès, ainsi que d’autres toxines, au cours d’un traitement par Hijama (ventouse). Les praticiens de la Hijama sont en mesure d’améliorer l’efficacité de leurs plans de traitement; en prenant en considération le raisonnement susmentionné et la santé de chaque patient.
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